Taux fixe ou taux variable ?

Manuel Apruzzese
Mis à jour par
le 14 juin 2011
Journaliste chez PAP.fr
© Fotolia/Andreas Haertle

Si pendant de nombreux mois la question du type de taux d'intérêt avait disparu, avec la hausse des taux elle redevient d'actualité. Deux logiques s'affrontent. La première, avec les taux fixes, mise sur la sécurité (le taux est fixé dès le départ et pour toute la durée du prêt).

Les taux révisables

Les taux révisables sont redevenus plus attractifs que les taux fixes. Et comme ne manque pas de le faire remarquer l'Observatoire du financement des marchés résidentiels de Crédit Logement, « la part de production en taux variables remonte pour la première fois depuis deux ans. La nécessité de préserver sa solvabilité conduit maintenant une partie plus large de la demande à choisir ce type de formule ».

Mais comme leur nom l'indique, ces taux, indexés sur l'Euribor, peuvent descendre mais également monter. S'ils baissent, les mensualités peuvent diminuer, mais le plus souvent, c'est la durée de l'emprunt qui s'en retrouve réduite. Inversement, s'ils montent, la durée de l'emprunt s'allonge.

taux butoir. On dit alors qu'ils sont capés. Le risque serait en effet trop grand de voir les mensualités s'envoler et dessolvabiliser du même coup l'emprunteur.

Conseil : avant de vous engager sur un crédit à taux révisable, vérifiez le plafond d'évolution du taux appelé « cap », ses échéances de révision (annuelle, biennale ou triennale), la limite d'évolution des mensualités et de la durée. Vérifiez également comment se traduit toute modification du taux : allongement ou raccourcissement de la durée, augmentation ou baisse de la mensualité.


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