Bonne nouvelle : dans la capitale, le marché de limmobilier neuf affiche un net regain de forme. Cest ce que révèle une enquête de lAgence départementale dinformation sur le logement de Paris (Adil 75) parue le 17 mai dernier. Selon ce document, 234 nouveaux logements ont été vendus sur les trois premiers mois de 2022 à Paris, dont 60% dans les XIIIe et XXe arrondissements. Un score deux fois plus important quau premier trimestre 2021. Autre bon signe : ce marché fait bien mieux quavant la crise sanitaire et les différents épisodes de confinement. Au premier trimestre 2019, seuls 109 logements neufs avaient trouvé preneur toujours selon lAdil 75.
Mises en vente : progression. Côté lancements commerciaux, les premiers mois de 2022 se placent eux aussi sous le signe du mieux. D'après l'enquête de lAdil 75, près de 300 logements neufs ont été mis en vente, une augmentation de 100% par rapport à la même période de 2021. « Ces nouveaux logements sont répartis dans 13 des 20 arrondissements. Avec plus de 180 commercialisations, le XXe détrône pour la première fois depuis de nombreuses années le XIIIe » précise létude. Là encore, le marché efface la crise sanitaire. Au premier trimestre 2019, 64 logements neufs avaient été mis sur le marché !
Une offre en hausse. Autre bon signe : les candidats à lachat dans le neuf bénéficient dun choix plus étendu. Loffre tourne autour de 700 nouveaux logements à fin mars 2022, une augmentation de 48% par rapport à la même période de 2021. « Près des trois quarts de cette offre se situent dans les XIIIe, XVe et XXe arrondissements » remarque létude de lAdil 75. De nouveaux programmes voient également le jour dans le très chic VIIe arrondissement. La comparaison avec la période davant crise est flatteuse. Sur les trois premiers mois de 2019, seuls 310 logements neufs étaient disponibles à la vente
Des prix qui montent. A Paris, le mètre carré neuf moyen sétablit à 13 520 € à fin mars 2022, en hausse de 4,1% sur un an. « Le XIXe arrondissement reste le plus abordable à 11 709 €/m², tandis que le VIIe, caractérisé par des programmes haut de gamme, saffiche à 23 032 €/m² » note létude. Ces niveaux sexpliquent par des terrains aussi rares que chers, des opérations longues à monter sur les plans techniques et juridiques, ou encore par un haut niveau de performance énergétique. De quoi échapper aux couteux travaux de rénovation qui concernent la majorité des logements anciens à Paris.